Florent Manaudou - champion du monde du 50m papillon

Après le titre d’hier avec le relais 4x100 m nage libre, Florent Manaudou était de retour dans le bassin de Kazan pour disputer la finale du 50 mètres papillon. Au terme d’une course tendue, le Français est devenu champion du monde en individuel pour la première fois de sa carrière. Et si ce titre lui enlève un peu de pression pour la suite, Manaudou veut briller sur 50 mètres nage libre (séries et demi-finales vendredi, finale samedi).

Florent, c’est un début de compétition idéal pour toi.

Je me suis senti super bien ce soir. Entre hier et aujourd’hui je ne pouvais pas mieux entamer la compétition. J’ai fait une bonne course. Un peu moins bonne qu’hier mais cela me permet quand même d’être champion du monde, c’est l’essentiel.

Que représentes cette victoire pour toi ?

Cette victoire représente tout simplement le seul titre qui me manquait encore mais j’ai quand même envie de remporter le 50 mètres nage libre. Ce titre m’enlève un tout petit peu de pression parce que j’en aurais deux quoiqu’il arrive et c’est mieux qu’à Barcelone et à Shanghai. Mais j’attends le 50 mètres nage libre avec impatience. C’est la course pour laquelle j’ai le plus bossé, où je suis le meilleur et le plus prêt donc ça peut nager vite aussi.

Tu arrives enfin à exprimer ton potentiel sur ce 50 m papillon.

Le papillon, c’est la nage où j’ai connu mes premières émotions mais ça ne m’a jamais vraiment sourit au plus haut niveau. Après deux finales mondiales, je m’exprime enfin et je suis content.

A quoi as-tu pensé à l’arrivée ?

J’ai d’abord regardé si mon plot s’était allumé (rires). Après je me suis dit que je n’avais pas forcément réalisé une bonne course parce que je sens Nicholas Santos à côté de moi tout le long et je le passe dans les cinq derniers mètres. J’ai essayé de ne pas me crisper et de faire une bonne touche et ça a marché. Je vais essayer aussi d’avoir le titre sur 50 mètres nage libre. J’ai hâte d’être dans la série avec mes deux grands rivaux, un à ma droite, un à ma gauche, Cielo et Morozov. J’ai trois jours pour me reposer. Je vais bien me faire masser ce soir, ne pas venir à la piscine demain matin parce que j’ai besoin de dormir un peu. On verra ce que ça donne vendredi matin.

Vas-tu tout de même fêter ce titre un peu ce soir ?

Non, on va attendre dimanche pour le champagne et encore je ne pense même pas parce qu’après il y a la coupe du monde donc on n’aura pas le droit de sortir (rires) !

Original

publié le 15/07/2016

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